Notre système pénitentiaire nécessite, pour être efficace, que la prévention de la récidive, le contrôle des sursis probatoires et la réinsertion des détenus qui sortent de peine soient assurés dans de bonnes conditions. Le tableau que m’en ont dressé les responsables syndicales CGT du Bas Rhin du SPIP (Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation) montre qu’on en est loin.
Chaque agent doit suivre près du double de personnes (110) par rapport au seuil fixé par le Parlement (60) ; les congés maternité, arrêts maladies et départs à la retraite multiplient les postes laissés vacants ; il y a une réelle souffrance au travail faisant craindre des drames. J’ai en retour interpellé le gouvernement par des questions écrites précises.