La commission des affaires européennes du Sénat a auditionné le Secrétaire d’État aux affaires européennes, M. Clément Beaune, avant et à la suite du Conseil européen.
Je suis intervenu au nom du groupe écologiste afin de rappeler la nécessité de ne pas céder au chantage sur les valeurs. Les fonds européens ne doivent pas servir à alimenter l’autocratie ou à miner l’État de droit au sein de l’Union européenne.
Aussi, j’ai rappelé l’urgence pour l’Union européenne de se doter de réelles ressources propres, c’est-à-dire, s’armer politiquement pour faire face à une double crise climatique et sociale. Plusieurs leviers existent : la mise en place d’une taxe pour les transactions financières ainsi qu’un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières.
Enfin, j’ai salué les avancées du Conseil européen telles que le rehaussement de l’objectif climat de réduction des émissions de CO2 à l’horizon 2030, mais celles-ci ne suffisent pas afin de surmonter les délicates étapes encore devant nous.
Voici les deux interventions complètes lors du débat préalable et à la suite du Conseil européen :