Le débat sur les véhicules électriques a été l’occasion pour moi de rappeler qu’il fallait repenser nos mobilités. Aujourd’hui, 63% des trajets quotidiens se font en voiture. Le taux d’autosolisme et la hausse de la taille et du poids des voitures sont préoccupants. Assurément, l’électromobilité est un levier majeur de décarbonation. L’échéance européenne 2035 pour la fin des moteurs thermiques neufs doit impérativement s’imposer aux stratégies industrielles (il en va de notre compétitivité future et de nos emplois). Le déploiement des bornes de recharge est donc à accélérer et les aides à l’achat devenir plus efficaces et socialement plus équitables. Un changement de braquet est impératif !
Pour autant, les véhicules électriques auront des impacts certains (particules fines, consommation de ressources et d’énergie, conditions d’extraction minière, congestion du trafic…). L’usage de la voiture et des véhicules utilitaires est donc appelé à évoluer et les reports modaux (rail, fluvial, transports publics, mobilités douces) doivent s’amplifier fortement. La planification écologique des transports ne peut plus attendre !