Le groupe écologiste au Sénat a voté la contribution française au budget européen…mais pas sans exigences !
Les crises mettent l’Europe en difficulté budgétaire. Plutôt que des contributions des États si lourdes à négocier, il est urgent de déployer des ressources propres à l’Europe en mettant à contribution ceux qui se gavent, comme les géants du numérique.
Avec des caisses européennes dégarnies, quelle capacité de déployer une stratégie commune face à la prochaine crise ? Taxer le plastique, ça ne suffit pas ! Une assiette commune d’impôt sur les sociétés et une taxe sur les transactions financières pourraient changer la donne.
On compte encore des paradis fiscaux parmi les États membres. Chacun ne contribue pas selon ses moyens, c’est insupportable. Le GIEC estime les investissements nécessaires pour la transition écologique à 900 milliards d’euros/an à l’échelle européenne. Alors cherchons l’argent là où il dort.