Emports vélo dans les TER : un recul inquiétant

La loi d’orientation des mobilités (LOM) adoptée par le Parlement en 2019 avait permis une avancée majeure pour le développement de l’usage des cycles : la fixation au niveau national d’un nombre minimum d’emplacements pour les vélos dans les trains, intervenu par décret il y a peu.

Cependant, reprenant deux amendements rédigés par Régions de France, deux sénateur ont proposé de transférer au conseil régional la faculté de déterminer le nombre d’emports vélo dans les TER, ouvrant la voie à une réduction de l’ambition voire à une suppression pure et simple de ces emplacements. La majorité sénatoriale a adopté ces amendements, actant un net recul.

Le Club des élus nationaux pour le vélo, dont le sénateur Jacques Fernique est co-président, a dénoncé ces nouvelles dispositions dans un communiqué de presse. Il estime que les régions, si elles doivent être libres de fixer un nombre d’emports vélo supérieur au minimum réglementaire, ne doivent pas pouvoir descendre en-dessous de ce seuil, qui correspond à un standard national de service public.

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