Face aux urgences, l’examen de la loi de finances (budget de la Nation) a été l’occasion de déplorer le peu d’ambition écologique et sociale : pas de juste fiscalité verte, un refus de mettre à contribution les profiteurs de crise, un bouclier tarifaire qui protège mal ceux qui en ont le plus besoin et contre-productif pour le climat. Même si le besoin de soutien fort aux collectivités n’a pas été clairement entendu, nous avons obtenu l’élargissement et la simplification du filet de sécurité et une hausse de la DGF de 800 millions.
Mes amendements pour le ferroviaire et les mobilités durables ont été pour certains repris par le Sénat, mais pas par le texte final du 49.3 à l’Assemblée. La TVA à 5,5% sur les billets de train, le déblocage du versement mobilité pour nos transports urbains, les moyens pour l’essor du rail ou pour le fonds vélo ou encore l’aide aux collectivités pour la décarbonation de leurs flottes de véhicules : autant de batailles momentanément perdues, pour lesquelles le PLF n’est qu’une étape.