Le vendredi 2 juin dernier, j’ai rencontré le maire de Lipsheim et deux de ses adjoints afin d’évoquer les difficultés qu’il rencontre, et pour recueillir ses suggestions sur mon travail parlementaire. René Schaal, le maire de Lipsheim, souhaite avant tout créer un village accueillant, tout en maitrisant son extension.
Monsieur Schaal a notamment abordé les questions climatiques. En effet, si nous souhaitons agir au plus près de nos concitoyens, les mairies doivent avoir les moyens d’enclencher la transition écologique. Par exemple, en ce qui concerne la revégétalisation des villages, les petites communes ont besoin d’être accompagnées, tant financièrement, que d’un point de vue logistique. Je suis plutôt d’accord avec lui sur ce point, la transition écologique ne se fera pas sans les territoires, mais ils en seront la cheville ouvrière.
Monsieur le maire a également rappelé que pour mettre en oeuvre une politique de sobriété à l’échelle de l’Eurométropole, la mobilité vers les petites communes doit être mieux considérée. Ainsi, la politique de mobilité vers les villages tels que Lipsheim doit, selon lui, être améliorée afin d’encourager la population à moins utiliser la voiture individuelle.
De plus, mon interlocuteur a abordé la thématique centrale de la gestion de l’eau. Il a notamment appelé à prendre en compte les spécificités des territoires en ce qui concerne l’eau. Il accorde évidemment une place importante à la nappe phréatique d’Alsace, qui devrait selon lui préserver ses habitants des restrictions nationales. Sur ce point, je n’étais pas d’accord avec lui puisqu’il faut, selon moi, préserver cette richesse pour les générations à venir.