© Vincent Voegtlin, Maxppp
Lors de la réunion de la commission aménagement du territoire et développement durable le 17 novembre, j’ai interrogé la Ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili sur le sujet brûlant de l’avenir des 42 000 tonnes de déchets stockés par l’entreprise Stocamine.
Les anciennes mines de potasse d’Alsace ont servi entre 1999 et 2002 à stocker 42 000 tonnes de déchets toxiques par l’entreprise Stocamine dans des conditions particulièrement inacceptables. Depuis l’incendie de 2002 et l’arrêt de l’activité par l’entreprise, aucune solution n’a abouti sur le sort de ces déchets toxiques. Or le site, affecté par des affaissements miniers, sur une zone sismique proche du Rhin, incarne des enjeux environnementaux sensibles notamment pour la nappe phréatique.
Plusieurs études ont montré la faisabilité d’un destockage de tous les déchets, dans le respect de la loi et de l’obligation de réversibilité.
J’ai posé la question à la Ministre du contenu de l’étude d’un destockage partiel et sa date de publication, et si la Ministre était disposée à rencontrer les élus locaux ainsi que le collectif Destocamine pour régler cette question.